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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
En 1990, j’ai soutenu ma thèse
au laboratoire LIX de l’École polytechnique, sous la direction de Marc Giusti. Ce travail,
commencé au Centre de Mathématiques en 1987 était consacré à améliorer les
tests d’identifiabilité[1],
effectués par des méthodes de résolution algébrique d’équations polynomiales.
La découverte des travaux de Wu Wentsün, en particulier lors d’une conférence
donnée à l’IHP en 1988 me conduisit à utiliser l’algèbre différentielle, dont
les possibilités en automatique étaient déjà exploitées par Michel Fliess.
Les années 1990 ont vu le retour
au Centre de Mathématique, la création du laboratoire GAGE, puis de l’UMS MEDICIS
et ont été l’occasion d’un travail d’un travail de longue haleine autour de la
notion de platitude, qui signifie que les solutions d’un système peuvent être
paramétrées par des fonctions arbitraires. Cette propriété, non générique, est
cependant très fréquente parmi les systèmes considérés dans l’industrie. Elle
permet de résoudre de manière élégante et efficace le problème de la
planification de trajectoire, et fait l’objet de nombreuses applications sur
site. Elle pose en outre de nombreux problèmes théoriques non encore résolus.
J’ai également poursuivi des
travaux de recherche en algèbre différentielle, en particulier sur certains
aspects algorithmiques. J’ai dirigé la thèse d’Ariane Péladan-Germa, consacrée
aux tests de nullité dans les extensions d’anneaux différentiels, codirigé avec
Abdelilah Kandri-Rody de l’université de Marrakech la thèse de Brahim Sadik, avec qui je
maintiens une collaboration suivie.
Les
années 2000 ont été l’occasion, après la suppression brutale de l’UMS MEDICIS,
du départ vers le département STIC et la création de la FRE STIX avec une
activité plus applicative et le début de contrats de recherche qui ont fort
opportunément compensé l’évaporation du soutien de base. Nous collaborons avec
le CNES, l’ONERA et APPEDGE
dans le cadre du projet CARINS de programme de simulation de moteurs de fusée à
ergols liquide. Nous travaillons également avec APPEDGE autour du logiciel de
différentiation automatique de fonctions définies par schémas-blocs sous
Matlab-Simulink, et les possibilités qu’il offre pour illustrer les avancées
récentes faites au sein de notre équipe en automatique linéaire.
Par ailleurs, le thème de
l’identifiabilité m’a conduit, sous l’influence de Daniel Claude, à m’impliquer
dans des recherche liant automatique et biologie, en particulier dans le cadre
de l’ACI SCARAMOCO.
Groupe
de travail Modélisation et commande de sytèmes biologique.
[1] Notion d’automatique qui signifie que les paramètres intervenant dans le modèle d’un processus physique peuvent être effectivement déterminés à partir des mesures disponibles.